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Dans la fum​é​e claire

by Fred Labrie

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  • Compact Disc (CD) + Digital Album

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1.
J’ai décidé de sacrer le camp Le long du fleuve pour noyer le temps J’ai déplacé mes pieds pesants Vers Gaspé, loin de ton cœur fermé Tout, tout est clair quand la route t’éclipse Tout, tout est clair quand la route m’agrippe J’ai décidé de sacrer le camp Le long du fleuve, à contre-vent Déjà les vagues du St-Laurent Étouffent les braises que t’as laissées Tout, tout est clair quand la route t’éclipse Tout, tout est clair quand la route m’agrippe
2.
Côte-Nord 03:15
Souvent ma vie se perd les deux pieds dans le désordre Mes idées bipolaires me donnent du fil à retordre Mon lit est une plage infinie de la Côte-Nord Si froid sur le rivage, aucune fille dans le décor Mais n’attends pas la bague Ma vie tangue sur des vagues N’attends pas la robe blanche J’ai l’engagement qui flanche J’ai l’envie de partir qui revient comme des spasmes Inspirer la liberté, éviter la crise d’asthme Je ne suis peut-être pas le bon gars à marier Mais ma plage de la Côte-Nord, veux-tu la réchauffer Mais n’attends pas la bague Ma vie tangue sur des vagues N’attends pas la robe blanche J’ai l’engagement qui flanche J’ai peur que tu te fasses des attentes à long terme J’ai peur des lignes tracées avant même que l’on s’aime Ce sera peut-être toi étrangère filante Qui me tirera de la brume notre bonheur dans ton ventre
3.
Décibels 03:38
L’envie de croire l’instant d’une danse Que tout est ok quand nos vies partent en transe On devient si puissant dans le vacarme Une révolution qui calme tous nos drames Tes cheveux, des vagues en liberté Volent entre nos corps, nos corps déchaînés Oh quand tu danses dans la nuit immense Les tambours, la basse remplissent l’espace La vie est belle dans les décibels La vie est belle quand ton corps se déferle Les pensées martelées par les haut-parleurs L’envie d’oublier, la grisaille est ailleurs Crier n’importe quoi dans le bruit Danser à s’en désaltérer l’esprit Oh quand tu danses dans la nuit immense Les tambours, la basse remplissent l’espace La vie est belle dans les décibels La vie est belle quand ton corps se déferle Cascade de lumières dans la fumée claire Pluie d’alcool, le tonnerre au sol
4.
Minuit dans mon appart, sans vie En train de caler mes angoisses J’me pousse dehors vers St-Denis Là où la solitude se casse Ici les sirènes ne chantent pas Elles crient mais caressent mes tympans Quand la fête brise ses cadenas Ça rend mes pas perdus vivants Le ciel mange les étoiles du Nord Le smog avale la lune encore À Montréal Ne cherche pas, ne cherche pas la lune La ville préfère les néons À Montréal Ne cherche pas la lune La ville préfère les néons Pour allumer la nuit — Pour faire durer la nuit Coin St-Denis et Mont-Royal Y’a un gars qui chante Alléluia Sa voix me frappe où ça fait mal Y me comprend son harmonica Montréal cette nuit 2X T’as saoulé mon ennui, t’as cimenté l’oubli, Montréal T’as calmé mes envies, t’as charmé l’insomnie, Montréal
5.
J’en ai tourné des films muets Les tripes prêtes à tout arracher J’ai subi leurs mots qui jugeaient Ma colère je l’ai ravalée Je me suis souvent coupé à blanc Laissé le doute abattre mes élans Je me suis même coupé la parole La tête baissée dans leurs écoles J’ai toujours porté des gants blancs Jamais mes jointures n’ont saigné Mais j’en aurais cassé des dents Si j’avais osé m’exprimer Je frapperai fort, pousserai mes cris Ravageur et brûlant Comme le plus beau des incendies Ceux qui m’éteignent et me refoulent Par leurs grandes paroles amplifiées Par leurs monologues qui coulent Comme du vent dans le sablier Y’a ceux qui cherchent l’attention Pour s’assurer d’être les héros Les vrais qui me donnent des frissons Sont dans l’ombre derrière leur dos Ceux qui me regardent du haut de l’Éverest Qui croient être roi des avalanches Y’enterrent peut-être un peu mes gestes Cette chanson envoie ma revanche Je frapperai fort, pousserai mes cris Ravageur et brûlant Comme le plus beau des incendies À toi qui m’attends près de la bande Pour m’écraser sous ta confiance J’arrive très bien seul à me fendre Mais cette fois t’auras aucune chance Mais cette fois t’auras aucune chance Aucune chance Je frapperai fort, pousserai mes cris Ravageur et brûlant Je frapperai fort, pousserai mes cris Ravageur et brûlant Comme le plus beau des incendies
6.
À pelleter des nuages Je creuse, je creuse des éclaircies À pelleter des nuages Je débrume, débrume ma vie J’ai la soif du nomade Immense et bruyante comme un stade Jeunesse irréductible Où tout semble possible J’essuie encore le sang Qui reste, qui reste sur mes genoux Je me plante tout le temps Les séquelles les séquelles des rêves fous Rien ne m’attrape, rien ne m’attrape cette fois Les peurs s’échappent, les peurs s’échappent cette fois L’ombre d’un doute me poursuit Mais y’a l’ombre d’un petit gars qui me suit Y’a rien de plus beau Qu’la jeunesse qui s’étire L’élastique en prend trop Mais je pousse mes délires Je réaligne mes astres J’accepte, j’accepte tous mes désastres Mon visage se retrace Mes regrets, je les embrasse Le vertige est trippant Du haut, du haut de mes trente ans Mes trajets zigzagants Dégrisés par le rêve grand Je chevauche le courant Par des sauts, des sauts hésitants Entre deux roches solides Libre dans le grand vide Ma crise d’adolescence Je lui scande des rappels Pour offrir résistance Au calme, au calme sans étincelles Je scratcherai par l’usure Le corps, le corps de mes guitares J’arracherai la froidure Qui gèle, qui gèle tous mes départs
7.
Comment 04:19
Écrasé au plancher Ton corps est une épave Que tu ne peux plus nommer Ton courage dans la cave Dans ta tête pleine de boue Ton passé d’accidents Tu voudrais chasser le flou Te rappeler que t’es grand Et pourtant tu arraches Les jours comme des pages Et chaque semaine recrache Des scènes d’embouteillages Habitué d’être à l’ombre Tu fuis les coups de réveil Engourdi par les bombes Que tu cales en bouteille Tu ne sais plus comment Tu ne sais plus comment Reprendre le volant sous tes doigts Tu ne sais plus comment Tu ne sais plus comment Défendre ton nom et être toi Tu reportes tes tracas De ta porte à la nuit Change de cap, ne frappe pas Sur ta tête étourdie Tu chantes comme un perdu Les mêmes airs usés Tu te sens vaincu Comme un vinyle scratché Et tu pousses les semaines Comme un chariot trop lourd Cette fois donne-toi la peine De croire à ton retour Tes échecs carrousellent Sur ta confiance fragile Des prétextes pour ta belle Révolution tranquille Tu dois chercher comment Tu dois chercher comment Reprendre le volant sur tes doigts Tu dois chercher comment Tu dois chercher comment Défendre ton nom et être toi Raccroche-toi Fais-toi confiance t’es solide Rappelle-toi Tu peux faire confiance au vide, tu peux faire confiance au vide Tu vas savoir comment Tu vas savoir comment Reprendre le volant sous tes doigts Tu vas savoir comment Tu vas savoir comment Défendre ton nom et être toi
8.
BMX 03:38
Moi haut comme trois pommes Toi comme trois pommiers J’essaie d’être un homme Comme tu me l’as montré J’ai la glace fragile Un lac sombre au printemps J’ai l’estime en péril Sans ta voix de géant J’ai gardé le principal Tes mains larges et puissantes Comme les voix d’une chorale Et ton cœur dans la tourmente Tu me vois comme mille monarques Volant loin des sols fixes Tu m’vois prendre mille débarques Tombant d’mon BMX Je tire des paquebots Avec le poids de mes travers Comme je tirais mon traîneau Avec le poids de l’hiver Je suis loin de mes quatre ans Mais j’ai besoin encore Que tu tiennes le ballant Quand mes roues perdent le Nord Hey Pa ne t’inquiète pas J’aurai la force de tes bras Je remporterai mille combats Pour semer loin la poussière Et je l’avoue…c’est aussi pour que tu sois fier Je vais vivre comme mille monarques Volant loin des sols fixes Je prendrai mes milles débarques Relevant mon BMX
9.
Enveloppés par les murs d’houblons L’angoisse a moins de munitions Je cale les bulles plus rien ne pèse Les mots trop lourds entre parenthèses J’ai assourdis les phrases-fusils Pointées sur mon souffle en otage Dans le bar les bocks applaudissent D’avoir qu’le présent comme ancrage J’ai su casser les peurs de l’avenir J’ai dû passer des heures à fuir J’ai cru chasser les ombres du pire J’ai bu assez pour les détruire Nos mémoires qui boivent comme des trous Pour se mettre les yeux en face des flous Y faut manquer l’bateau qui coule Buvons tant qu’la nuit nous défoule Même si la fête est passagère Ce soir, j’ai la tête légère Même si la fête est passagère Ce soir, j’ai la tête légère On s’raconte nos déboires d’amour En regardant les filles autour Mais on se remet à rêver Quand elles s’assoient à nos côtés On cogne encore une fois nos verres En s’disant qu’une fille nous attend À quelque part dans nos Déserts De quête, d’espoir et de tourments On est des chasseurs de réponses Qui ne veulent que tuer leurs monstres Restons encore, restons très tard Jusqu’à ce qu’ils nous jettent dehors On s’rend bien compte de nos travers La société qui nous rappelle Criant encore pour nous déplaire “Deviens un adulte rationnel” On s’rend bien compte de nos travers La société qui nous rappelle Criant encore pour nous déplaire “Deviens un adulte rationnel” Mais on n’en a rien à débattre De l’avenir rassurant et tiède Pour nous le matériel massacre La liberté qui nous obsède On cogne encore une fois nos verres En s’disant qu’une fille nous attend À quelque part dans nos déserts De quête, d’espoir et de tourments Mais on n’en a rien à débattre De l’avenir rassurant et tiède Pour nous le matériel massacre La liberté qui nous obsède
10.
Tu me disais qu’on s’essoufflait Que très lentement on s’éteignait Dans un assourdissant fracas Déchirure d’un tissu de soie Tu t’es enroulé à mes chevilles M’as cloué les pieds au sol qui vacille Souvenirs en noir et blanc me pourchassent Ici et maintenant me dévastent Alors j’écoute les notes les plus cruelles La trame sonore des jours cicatriciels De nous deux tombent des cendres Sur le passé qui me hante J’ai laissé le temps creuser le fossé Les lettres de romances s’éparpiller Plein de remords le ventre tatoué De ton corps mes mains assoiffées
11.
Reviens, reviens encore Printemps-artifice Que les rues évaporent Nos pleurs de lys Quand on se plie sur les genoux On étire l’ombre des géants Oublie le passé et les coups Le peuple qui marche est bien plus grand Respire comme une lignée de poudre Le souffle immense de l’espoir La beauté crie fort quand se soudent Des milliers de coudes qui ne font que croire Reviens, reviens encore Printemps-artifice Que les rues évaporent Nos pleurs de lys Si les fourmis soulèvent autant Que le grand vent se réanime Quand la foule parle, la peur fout le camp Honneur et sueur sont plus qu’une rime On sent le glissement de terrain Qui tranquillement nous déracine Avant que le temps noie nos demains Sauvons notre nom écrit à mine Reviens, reviens encore Printemps-artifice Que les rues évaporent Nos pleurs de lys
12.
Ma tête pleine comme un stade De rencontres que je gaspille Je suis une glissade Qui laisse filer les filles Je suis une tornade Qui essouffle les chances D’être deux en ballade De revivre une romance J’me vois perdre des plumes Autant que des occasions Même pour celles qui m’allument J’ai des excuses de con Souvent je réalise Que vivre seul m’étouffe Mon éolienne s’épuise Sans l’amour et son souffle Mes mains célibataires Presque paraplégiques Qui tournent les ailes de fer D’la solitude cyclique Ça flash de temps en temps Comme des lumières d’urgence Quand à l’avenir je mens Que vieillir seul se danse Ai-je manqué une étape La vingtaine où on se case La vie parfaite et ronde Comme un cercle au compas La pureté de la Joconde Puis j’en deviens fou De ne toucher qu’vos ombres Dans mes souvenirs le flou De la douceur d’une blonde Si j’ai l’envie intense De retoucher l’amour J’ai une peur immense De réapprendre l’amour Samedi soir, je m’éteins Dans mon désert amplifié Dans les cinémas pleins Je les imagine collés Où est-elle celle qui brisera mon décor De sa beauté naturelle De la douceur de son corps Où est-elle? Nostalgie, mélancolie Souvenirs d’ex trop courts La nostalgie, nostalgie C’est si beau mais si lourd Il est temps de revivre Et me rappeler comment Être fragile et solide Aimer un jour ou 5 ans. La ville, cette grande surface Ce magasin de rencontres Ça m’étourdit et chasse La passion et ses bombes Les détours, les départs Les débuts de rien, Les histoires, les histoires, les histoires sans histoire Des illusions lucides Des tourbillons sans trille Époque anti-romance Qui s’abreuve de pixels Ses lèvres en clavier Je les veux juste à coté Je rêve encore De grandes histoires Si j’ai l’envie intense De retoucher l’amour J’ai une peur immense De réapprendre l’amour Que s’entrechoquent sentiments statiques Comme des plaques tectoniques Déplacer mes réflexes Puis élancer mes gestes, puis élancer mes gestes Ne plus fuir, ne plus fuir Je suis prêt à aller au front Je pars au front, je pars au front Pour la trouver J’l’espère dans les cafés Aux lumières, fenêtre baissée Sur les balcons, perché Sur les trottoirs craqués Je suis prêt, je suis prêt Que mes temps morts pensifs Regorgent de ses panoramas Que ses yeux doux déchiffrent Mes casse-têtes de p’tit gars J’veux revivre les paragraphes Qu’elle me murmure la veille Comme d’apaisants ressacs Qui rapportent ses bouteilles 2X Qu’elle pense à moi Et puis penser à elle Être un héros sans exploit Qu’être l’armure fidèle D’une fille un soir d’octobre Et que rien d’autre n’importe Et que rien d’autre n’importe
13.
14.

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released March 18, 2016

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Fred Labrie Montréal, Québec

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